The Musée de Grenoble presents the best sheets from its collection of drawings from the northern schools. The largest part of the more than 120 drawings consist of Dutch drawings, with a sheet by Rembrandt, but also by artists such as Bloemaert, Van Honthorst, Breenbergh, Swanevelt and Van Bloemen. The Flemish draftsman are represented by Quellinus, Boeckhorst, Frans Francken, David II Téniers, Lodewijk de Vadder and Gillis Neyts. The exhibition is completed by examples of German draftsmanship.
From the msueum website, 8 January 2014
En 2010 et 2011, le musée de Grenoble présentait un choix des plus belles feuilles, italiennes puis françaises, extraites de son cabinet d’art graphique. Dernier volet de la trilogie, l’exposition La Pointe et l’ombre, consacrée au fonds des dessins nordiques, regroupera les feuilles hollandaises, flamandes et allemandes. Dans cet ensemble, le musée a sélectionné près de 120 dessins qui s’échelonnent sur près de trois siècles, du XVIe à la fin du XVIIIe siècle.
L’école hollandaise, qui occupe la plus grande partie de cet ensemble, est surtout riche de feuilles du XVIIe siècle, dominées par le chef-d’œuvre de Rembrandt, Homme oriental debout. Si quelques dessins de Bloemaert et de ses élèves, en particulier Gerrit van Honthorst viennent nous rappeler que certains artistes, dans cette terre protestante, continuent à travailler pour l’église catholique, la majorité des œuvres hollandaises tirent leurs sujets du quotidien, scènes de genre ou feuilles animalières, ou du spectacle sans cesse renouvelé du plat pays, avec ses landes, ses fleuves et ses villes.
Un autre ensemble homogène montre le travail d’artistes comme Breenberg, Swanevelt ou van Bloemen, partis chercher l’inspiration en terre italienne. Ces artistes découvrent à Rome les merveilles de l’Antiquité et de la Renaissance. La lumière crue du Sud, la poésie des ruines, inspirent des œuvres délicates, traitées dans des lavis d’encre gris et beige, réalisées parfois après le retour des artistes dans les brumes du Nord.
L’école flamande du XVIIe est magnifiquement représentée par quatre dessins de Jacob Jordaens, dont trois scènes allégoriques et religieuses, mais aussi par des œuvres de Quellimus, Boeckhorst ou Frans Francken, illustrant toutes des sujets d’histoire. Quelques scènes de genre, notamment de David II Téniers et quelques paysages délicats de Lodewijk de Vadder et de Gillis Neyts viennent rappeler que ces deux genres connaissent un essor considérable au XVIIe siècle et sont très prisés d’une clientèle bourgeoise et aristocratique.
Plus disparate, la sélection de dessins allemands s’organise autour de plusieurs feuilles de l’école d’Augsbourg, dues au talent de Freisinger, Rugendas ou encore Ridinger. Le XVIIIe siècle s’illustre par un Autoportrait d’Anton Graff et une composition préparatoire pour un décor d’église, réalisée par le Bavarois Johann Wink