CODART, Dutch and Flemish art in museums worldwide

Van Dongen

Exhibition: 25 January - 9 June 2002

Curator

Daniel Marchesseau

Museum information

Over 100 works by the Dutch-French master. The first monographic exhibition on van Dongen in Switzerland.

From the museum website

La Fondation Pierre Gianadda présente la première rétrospective consacrée au peintre Kees Van Dongen (1877-1968)organisée en Suisse.

Un ensemble d’une centaine d’œuvres retrace le parcours d’un artiste qui a souvent suscité des polémiques en raison de son individualisme très marqué, de ses prises de position et de son parcours pictural. L’année 1914 articule les deux grandes périodes de sa longue carrière. La première, qui débute aux Pays-Bas vers 1895 et se poursuit à Paris, en particulier à Montmartre et à Montparnasse, reste celle des années marquantes du Fauvisme: œuvres d’une formidable liberté pour la couleur avec laquelle Van Dongen entretient un rapport quasi charnel. Parmi les tableaux présentés, certains sont exposés pour la première fois (Jeune Fille à la bottine, avant 1914). La seconde période est celle des portraits de commande mais aussi des voyages (Café Florian, Venise, 1921) et du mythe de l’éternel féminin.

Né le 26 janvier 1877, à Delfshaven, un faubourg de Rotterdam situé en plein polder, Kees Van Dongen suit durant quatre années les cours de l’Académie des Arts et des Sciences de Rotterdam. Trois tableaux évoquent ses années de jeunesse et ses débuts de peintre aux Pays-Bas, dont l’impressionnant Autoportrait de 1895, conservé au Musée national d’art moderne à Paris.

En 1899, il s’installe définitivement à Paris où il rejoint sa compagne Augusta Preitinger, dite Guus. Sa sensibilité le rapproche alors des milieux anarchistes. Il rencontre l’écrivain Félix Fénéon avec lequel il noue d’emblée une profonde et durable amitié. Un temps, il délaisse la peinture pour se consacrer à l’illustration en collaborant à des revues politiquement et socialement engagées. Son sujet de prédilection est le milieu des prostituées et des courtisanes, thème central qu’il développera désormais (Les entraîneuses, vers 1905; Nini la parisienne, entre 1906 et 1910; Les péripatéticiennes, vers 1920).

Catalogue

Le catalogue reproduit en couleurs toutes les œuvres exposées. Sous la direction de Daniel Marchesseau, rédigé par Dany Sautot, Gilles Leroy et Pascaline Noack, avec des textes de Christian Briend, Philippe Dagen et Françoise Marquet.

Daniel Marchessau, Kees van Dongen, Martigny (Fondation Pierre Gianadda) 2002. 215 pages. Illustrated.